Par Karine Buard, thèse réalisée sous la direction de Minna Puustinen, au sein de l'EA 7287 - Grhapes (Groupe de recherche sur le handicap, les pratiques éducatives et scolaires) dans le cadre de École doctorale Connaissance, langage et modélisation (Nanterre).
Le système éducatif français est désormais tenu de répondre à une triple exigence :
Cette thèse se situe à l'échelle des établissements secondaires, à qui les responsables nationaux ont délégué de relever ce défi. Leurs acteurs doivent encore pour cela adapter leurs pratiques. Il s'agit d'interroger les leviers dont ils disposent pour répondre aux impératifs de qualité, d'inclusion et d'empowerment et d'envisager, face à ce faisceau d'exigences, l'inscription des établissements dans un processus d'amélioration continue de la qualité.
La thèse, organisée en quatre articles, est construite autour d'une enquête sur les dispositifs proposés par des collèges publics aux élèves à haut potentiel intellectuel (HPI).Les trois premiers articles analysent différentes composantes de ces dispositifs pour élèves à BEP : l'appréciation des besoins des élèves à HPI par les principaux de collège pour le premier, l'accompagnement individuel de ces collégiens par un adulte dans le second, les facteurs à l'origine de leur satisfaction scolaire pour le troisième.
Cette analyse conduit à produire un outil d'autoévaluation des établissements, i.e. un modèle d'évaluation de la qualité des dispositifs pour élèves à BEP qui est présenté dans le dernier article.
Autoévaluation, collège, dispositif, élèves à besoins éducatifs particuliers (BEP), modèle, qualité.
Mardi 28 janvier 2020 à 10h.
INSHEA
58-60 Avenue des Landes
92150 Suresnes
Salle Beaudoin et Lods.