Dans cette section « CODE », nous vous proposons des séances qui s’adressent à des élèves qui rencontrent des difficultés avec des graphies complexes, ou des graphies contextuelles.
Le propos de ces fiches est de montrer une démarche de prise en charge de difficultés en lecture / écriture et de donner des pistes de remédiation. Ces séances ne sont pas des modèles mais plutôt une proposition d’un certain nombre d’exercices inscrits dans une progression afin de mettre en place un enseignement explicite et des automatismes d’écriture.
Ces séances s’adressent à des élèves qui ont des problèmes avec les graphies complexes.
Ces séances ont été faites pour des élèves qui bénéficiaient pour la première fois de séances de consolidation en lecture. Certaines difficultés n’apparaitront pas s’ils ont déjà des habitudes.
Cette démarche peut être investie soit dans des groupes de besoin, soit en aide personnalisée.
Les séances durent environ 30 minutes. Elles peuvent se terminer par une lecture compréhension afin que les élèves ne se représentent pas la lecture comme seulement un acte de décodage.
Les trigraphes (cra, pru, pla) ainsi que d’autres graphies (eau, oi, gn) sont maitrisés. Cependant les élèves différencient difficilement les graphies « IEN » et « EIN ».
Une progression de 3 séances est proposée : GraphiesEIN_IEN.pdf
Entre chaque séance il est demandé aux élèves de réviser tous les soirs 5 minutes par une lecture à voix haute. Si les parents sont présents c’est encore mieux.
Ces séances s’adressent à des élèves qui manquent d’automatisme avec certaines graphies complexes (gn, euil, oin..). Ils savent lire ces graphies dans des mots connus (montagne, champignon) mais hésitent pour lire « cigogne », « maquignon » et écrivent « ganiant », ou « grinioter ». Le graphème utilisé pour ce phonème est souvent le « nier » de panier. L’objectif est donc que le graphème « gn » fasse partie des possibles lors de la conversion phonographique.
Une progression de 4 séances est proposée : GN.pdf
Entre chaque séance, il est demandé aux élèves de réviser tous les soirs 5 minutes par une lecture à voix haute de fiches étudiées à l’école. Si les parents sont présents c’est encore mieux.
Ces séances s’adressent à des élèves qui n’ont plus de problème avec les sons complexes.
Cette démarche peut être investie soit dans des groupes de besoin, soit en aide personnalisée.
Le propos de ces fiches est de montrer une démarche de prise en charge de cette difficulté en lecture / écriture et de donner des pistes de remédiation. Ces séances ne sont pas des modèles mais plutôt une proposition d’un certain nombre d’exercices inscrits dans une progression afin de mettre en place un enseignement explicite et des automatismes d’écriture.
Pour chaque graphie travaillée, les séances durent entre 20 et 30 minutes, mais une séance ne sera pas suffisante pour que la difficulté disparaisse.
Les trigraphes (cra, pru, pla) ainsi que d’autres graphies (ien, oin, ein..) sont maîtrisées.
On remarque que bien des élèves n’ont pas automatisé la règle contextuelle du « g » et du « c » en CM2. Cette difficulté apparait notamment lors d’exercice de conjugaison (conjuguer les verbes manger, placer… et le « e » est oublié dans « nous mangeons » et la cédille est oubliée dans « nous plaçons »). On pense qu’il s’agit d’erreur de conjugaison or il n’en est rien, si on fait lire des pseudomots à ces élèves : guifonra, fugeri, longai... on s’aperçoit que la graphie contextuelle est loin d’être maîtrisée.
Une progression de 6 séances est proposée : Graphie G.pdf
Entre chaque séance, il est demandé aux élèves de réviser tous les soirs 5 minutes par une lecture à voix haute de fiches étudiées à l’école. Si les parents sont présents c’est encore mieux.
Les trigraphes (cra, pru, pla) ainsi que d’autres graphies (ien, oin, ein..) sont maîtrisées.
On remarque que bien des élèves n’ont pas automatisé la règle contextuelle du « S ». Cette difficulté apparait notamment lors d’exercice de conjugaison (conjuguer les verbes finir, choisir et un « s » est oublié dans « nous finissons »). On pense qu’il s’agit d’erreur de conjugaison or il n’en est rien, si on fait lire des pseudo mots à ces élèves : plumason, crouporsin, risolugne … on s’aperçoit que la graphie contextuelle est loin d’être maîtrisée.
Une progression de 6 séances est proposée : GraphieContextuelleS.pdf
Entre chaque séance on demande aux élèves de réviser tous les soirs 5 minutes par une lecture à voix haute des fiches étudiées à l’école. Si les parents sont présents c’est encore mieux.