S. Morel a passé plusieurs années à observer, interviewer et confronter deux grandes institutions en lien avec l’échec scolaire : un CMPP et un centre de référence du langage ayant des classes dans son bâtiment. L’auteur analyse les raisons de ce développement médico-psychologique de plus en plus important. Il en résulte un vrai questionnement sur ce phénomène de plus en plus prégnant où l’échec scolaire est dévolu à des institutions extérieures à l’école. Cette médicalisation creuse les inégalités sociales, et, elle permet de ne pas interroger l’école sur les 20% de la population d’élève en échec. Les enseignants de l’école primaire sont dépossédés de leur expertise.
Edité par : La Dispute, coll. « L'enjeu scolaire »