Objectifs :
Déroulement :
"Qu’avons-nous fait la dernière fois ?" Si les élèves ne s’en rappellent plus demander d’ouvrir le cahier de liaison et de raconter.
"Nous allons lire la planche de syllabes. Comme la dernière fois vous lisez une syllabe chacun votre tour. Si vous ne vous rappelez plus de certaines syllabes ce n’est pas grave. On va s’aider entre nous, mais on n’oublie pas de lever le doigt et d’attendre pour donner la réponse."
Certains élèves ont besoin de plus de temps pour décoder et les enfants qui sont plus performants ont parfois du mal à attendre leur tour. Le rôle de l’enseignant est de veiller à ce que chacun apprenne et ait du temps pour construire son savoir.
Si un élève veut lire la planche entière, l’enseignant saisit cette occasion, mais il n’oblige pas les élèves à le faire à ce stade d’apprentissage. Parfois quand un élève demande, cela donne des idées à d’autres et peut être une stimulation.
"Maintenant que nous avons lu la planche nous allons faire une dictée au tableau. Chacun prend une craie."
L’enseignant délimite le « territoire » de chacun et écrit le prénom de l’élève. On peut laisser aux élèves les plus en difficulté la planche de syllabes à portée de main ou d’œil. C’est une différenciation tout à fait intéressante afin de dédramatiser ce moment d’écriture.
L’enseignant dicte les syllabes de la planche en commençant par les plus connues et en finissant par celles qui sont plus difficile à automatiser. Il sera intéressant de noter celles qui posent des soucis afin de revenir dessus souvent. C’est la répétition qui va permettre la mise en place d’automatismes de lecture/écriture. Une correction est effectuée au fur et à mesure c’est-à-dire à chaque syllabe dictée afin que l’erreur ne soit pas mémorisée.
Cette séance se termine en donnant des pseudomots à lire. Cet exercice a pour objectif d’apprendre rapidement à fusionner les syllabes. Cela évite d’installer les enfants dans une représentation de la lecture uniquement sur la syllabe.
"Je vous distribue une feuille sur laquelle il y a des mots bizarres. Ils n’existent pas, je vous propose de les appeler « des mots de martiens ». Je vous avais dit que ce serait un exercice que nous ferons souvent."
On peut donner comme défi aux élèves de lire de plus en plus vite. La lecture se fait en chenille. Selon les élèves il est possible de proposer de chronométrer cette lecture commune afin de voir que le temps s’améliore à chaque nouvelle lecture. Le premier lecteur varie à chaque fois afin que tous les enfants aient bien lu tous les pseudomots.
Liste de mots de martiens (présentation aérée en police Arial 14 voire 16 si nécessaire. Il est possible de différencier avec les élèves en plus grande difficulté en marquant l’empan syllabique soit en couleur soit en faisant varier gras/fin).
piri - folo - muro - séfu - mopu - fali - somi - rafo
Avec aménagements
piri - folo - muro - séfu - mopu - fali - somi - rafo
"Nous allons coller la feuille dans votre cahier et vous allez vous entrainer avec vos parents pour battre votre record de lecture la prochaine fois."
Ce défi plait beaucoup aux enfants et a le mérite de donner un objectif à cette lecture.
Les autres séances du niveau 1 :