L’Autoformation

En 1792, Condorcet présentait devant l’Assemblée législative un « Rapport et projet de décret sur l’organisation générale de l’instruction publique » celle-ci devant permettre à tout citoyen d'accéder « à l’art de s’instruire par soi-même ». Le projet, refusé par la Convention, ne fut jamais appliqué, et son auteur emprisonné peu après. Deux siècles plus tard, en 1972, l’Unesco, par la voix d’Élie Faure, donne à l’autodidaxie son droit de cité au sein des dispositifs institutionnels : « l’éthique nouvelle de l’éducation tend à faire de l’individu le maître et l’auteur de son propre progrès culturel. L’autodidaxie, notamment l’autodidaxie assistée, a une valeur irremplaçable dans tout système éducatif. » En 1997, la revue « Le Courrier de Suresnes » semble vouloir donner le départ de cette longue marche vers l’autoformation en publiant dans son numéro 69 sur les projets l’article de Guy Bonvalot « Autoformation et projet ». L'auteur a travaillé au sein de l'association Peuple et Culture qui a joué en France un rôle fondamental dans la reconnaissance de l'autoformation au sein de l’éducation populaire ; il a aussi fait partie du service de recherche de l’AFPA (Association pour la formation professionnelle pour adultes). Puisse ce dossier nous permettre d’accélérer le pas vers cet objectif. […] Lire la présentation du dossier en entier (fichier PDF).

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