Les auteurs nous font partager les résultats de la recherche en sciences cognitives sur la littératie et la numératie. Comment faire pour que les résultats de nos élèves s'améliorent et qu'ils soient moins liés à l'origine sociale des parents ? Des pistes sont proposées reposant avant tout sur une évaluation en lien avec les recherches et une intervention précoce, explicite dès la manifestations des difficultés.
Les auteurs interrogent quelques idées reçues sur les meilleurs moyens d'apprendre une langue étrangères comme par exemple : "Regarder des films en VO sous titrée " ou encore "Le séjour à l'étranger". Chaque mythe est analysé à travers son histoire puis il est interrogé à la lumière de travaux de recherches sur le sujet. Les auteurs permettent de s'interroger ou d'interroger des pratiques. Des conseils finissent chaque chapitre valables pour les élèves tout venant mais aussi "dys".
Les neurosciences prennent de plus en plus de place médiatique. Si de nouvelles connaissances sur le cerveau peut amener à des évolutions sur les méthodes d'apprentissages, il existe aussi de nombreux neuromythes. L'auteure nous aide à faire la part des choses et à ne pas laisser les charlatans nous "anarquer"
Cet ouvrage appartient à une collection dont l'objectif est de décrypter des idées reçues. Elle est coordonnée par A. Tricot. Ici il s'agit d'analyser ce qu'on appelle des neuromythes, c'est à dire des "croyances" qui se veulent issues des sciences cognitives comme par exemple les intelligences multiples, les styles d'apprentissage, tout se joue à 3 ans. Les auteurs analysent chaque idée et s'appuie sur des travaux scientifiques pour en vérifier la validité.
Sous couvert que le monde change, on se précipite vers des dispositifs parfois incertains. L'innovation est-elle synonyme d'efficacité surtout pour les élèves qui ont des difficultés ? L'auteur passe au crible neuf mythes pédagogiques contemporains comme la classe inversée, la pédagogie de la découverte. Il présente les fondements de ces courants. Puis il fait le point en croisant de nombreuses recherches et fait des propositions pour que ces innovations amènent réellement un plus.
L'auteur développe la pensée critique en éducation. Il nous fait part de son enquête sur 14 légendes comme les intelligences multiples, les styles d'apprentissage... Il explique dans quel contexte le concept est apparu et récupéré. Puis il met le concept à l'épreuve des recherches en sciences cognitives. L'auteur essaie de nous faire prendre conscience de certains pratiques douteuses qui n'ont jamais été validées en éducation voire même certaines ont montré un effet néfaste sur les étudiants.
Cet ouvrage est composé d'un ensemble de 17 chapitres écrits par des spécialistes du domaine dans un langage accessible. L'objectif est de mieux comprendre le contexte d'intervention des AESH et de leur permettre d'adapter leur posture en fonction de la situation de chaque élève. Des pistes de réflexion très concrètes sont ainsi proposées allant de la coopération avec les familles à la compréhension d'un trouble et de l'accompagnement possible.
L'objectif de l'auteur est de permettre la collaboration entre les enseignants et les AESH. Il décrit rapidement l'histoire de ce nouveau métier en devenir puis fait le tour des différents statuts afin que l'enseignant aient quelques connaissances. L'auteur propose ensuite des éléments de réflexion et quelques conseils afin d'optimiser le parcours de scolarisation de l'élève en situation de handicap. La collaboration en deux professionnels qui n'ont pas choisi de travailler ensemble au départ est possible.
Sous la direction de G. Pelgrims et J.M. Perez , 2016
Cet ouvrage aborde la question de l'inclusion avec différents regards : politiques, sociologiques, pédagogiques, didactiques. Certains articles concernent directement les pratiques en classe, notamment un article qui analyse comment l'inclusion d'un élève dyslexique aide d'autres élèves et comment l'enseignant change sa pratique de façon durable.
Les auteurs posent ici la question de l’efficacité de l’enseignement. A-t-on des données probantes sur les stratégies les plus à même de lutter contre l’échec scolaire ? Les auteurs ont analysé différents travaux de recherches impliquant 30 000 élèves et répondent que l’enseignant a un rôle majeur dans la réussite des élèves bien plus que le milieu familial par la mise en place d’un enseignement explicite et l’enseignement réciproque. Les auteurs en décrivent les éléments incontournables et permettent de réfléchir à notre pédagogie.
L'objet de l’ouvrage est de démontrer, à partir de données scientifiques sur les rouages de la mémoire et de la réflexion, combien l'absence de connaissances interdit toute imagination, et tout apprentissage de compétences. C'est à partir d'interrogation simple, et d'exemples concrets, que l’auteur nous montre que s’exercer pour automatiser des processus est un enjeu important de l’école. Les exercices systématiques ne sont donc pas abêtissants mais au contraire permettent la réflexion.
Les auteurs se posent la question de la plus-value pédagogique des outils numériques souvent porteurs de grands espoirs. Onze mythes sont passés au crible d’un interrogatoire précis. Après avoir décrypté le mythe (ce qu’il dit, pourquoi) les auteurs examinent les bilans des recherches scientifiques afin de séparer le vrai du faux. Ils terminent les chapitres en donnant des pistes et des conseils.
Ces deux sociologues ont mené une enquête participante pendant trois ans : elles ont à la fois accompagné des élèves en difficulté de lecture en petits groupes, observé la vie en classe, participé à la vie de l’école comme les conseils de cycles, et interviewé les enseignants et les parents. De cette enquête elles font des propositions très concrètes pour que tous les enfants apprennent à lire au CP et ainsi que les écarts entre élèves bons lecteurs et mauvais lecteurs diminuent.
Les auteurs s'intéressent aux supports pédagogiques. Ils s'aperçoivent qu'au cours de l'histoire ceux-ci se complexifient impliquant un traitement cognitif très différent selon les générations d'élèves. Lors de leur utilisation en classe, les auteurs notent que les supports influencent fortement la pédagogie des enseignants. Le choix du support n'est donc pas anodin et peut se révéler contenant de forte valeur sociale implicite.
Après avoir fait un détour par les neurosciences et des travaux de recherche sur l’efficacité de certaines méthodes en lectures menés aux Etats Unis, les auteurs ont mis au point un support d’apprentissage pour le CP : « le lis, j’écris ». Ils nous livrent dans cet ouvrage les résultats de leur étude comparant 4 méthodes de lecture allant d’une approche mixte à une approche syllabique. Face aux résultats, les auteurs essaient d’expliquer par une approche cognitiviste et sociologique pourquoi une entrée dans la lecture vont aider les enfants des milieux défavorisés à devenir expert en lecture/écriture sur les versants du décodage, de la compréhension, et également de l’écrit.
S. Morel a passé plusieurs années à observer, interviewer et confronter deux grandes institutions en lien avec l’échec scolaire : un CMPP et un centre de référence du langage ayant des classes dans son bâtiment. L’auteur analyse les raisons de ce développement médico-psychologique de plus en plus important. Il en résulte un vrai questionnement sur ce phénomène de plus en plus prégnant où l’échec scolaire est dévolu à des institutions extérieures à l’école. Cette médicalisation creuse les inégalités sociales, et, elle permet de ne pas interroger l’école sur les 20% de la population d’élève en échec. Les enseignants de l’école primaire sont dépossédés de leur expertise.
Edité par : La Dispute, coll. « L'enjeu scolaire »
Et si la dyslexie était un bon moyen pour exonérer l’école de l’apprentissage de la lecture à tous les enfants qu’on lui confie. S. Garcia analyse la « naissance de la dyslexie » à travers le prisme de la sociologie. Le débat ne se situe pas sur l’existence ou non de la dyslexie (la ligne de démarcation entre grande difficulté de lecture et dyslexie étant floue) mais sur la capacité de l’école à apprendre à lire à tous les élèves. Les inégalités sociales face à l’école ont été démontrées depuis longtemps, ici elle s’intéresse à « la construction de l’échec précoce », et à « l’indifférence aux résultats que peuvent produire différentes démarches pédagogiques ». Un ouvrage qui permet aux enseignants de prendre du recul par rapport aux « idées préconçues ».
Après un rappel très clair de l’apport des neurosciences sur la compréhension des apprentissages, L’auteure réunit neurosciences et psychologie clinique. Cette réunion intéressera tous les enseignants qui s’interrogent sur l’aide à apporter aux élèves en difficultés. Il ne s’agit pas d’exclure l’une ou l’autre entrée mais de montrer en quoi ces différentes approches peuvent aider à la compréhension de la difficulté. Une expérience en collège menée en partenariat avec cette chercheure nous montre comment on peut mener une réflexion pour renouveler notre système éducatif.
Et si parfois, les enseignants en voulant bien faire mettaient les élèves en difficulté. L’auteure étudie les pratiques scolaires en maternelle et montre en quoi l’implicite des consignes peut mettre les élèves en difficulté. Les situations d’apprentissages deviennent obscures et peuvent induire des malentendus. Les élèves ne savent pas ce qu’ils apprennent, perdent le sens des apprentissages, alors qu’ils sont aux aussi plein de bonne volonté. Les situations racontées sont authentiques et communes à ce qu’est une classe. Idéal pour regarder sa pratique.