Archive des actualités éducation inclusive

Ce rendez-vous a réuni plusieurs ministres, les associations du handicap, les représentants des collectivités territoriales, ainsi que les administrations publiques concernées. Le Comité interministériel du handicap a pour but de concrétiser et d’assurer le suivi des engagements portés par le président de la République le 26 avril dernier lors de la Conférence nationale du handicap. Pour cela, chaque ministre s’est doté d’une feuille de route afin de donner corps par des mesures concrètes aux priorités d’action du Gouvernement. À moins d’un an des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Première ministre a signé avec les principaux opérateurs de transport (RATP, SNCF, Groupe ADP) et Île-de-France Mobilités un plan d’action pour accélérer l’accessibilité dans les transports. Ce plan contient dix mesures prioritaires à déployer pour améliorer concrètement l’accueil des personnes handicapées. Les Jeux Olympiques doivent être un véritable accélérateur de changements. La Première ministre a aussi annoncé le déploiement à compter de novembre d’un fonds territorial pour le soutien à l’accessibilité des petits commerces et des établissements du quotidien. Il sera doté de 300 millions d’euros sur cinq ans, dont 100 millions d’euros dès 2023-2024 destinés aux territoires qui accueilleront les Jeux Olympiques. Cet engagement s’inscrit dans la déclinaison opérationnelle de l’engagement du président de la République d’investir 1,5 milliard d’euros pour l’accessibilité. Enfin, ce CIH a permis de réaffirmer la volonté du Gouvernement de bâtir une société pleinement inclusive et d'obtenir des résultats tangibles sur les grandes priorités qui sont : l’accessibilité universelle, l’école et l’université inclusives, le plein-emploi et l’accès aux solutions médico-sociales.
En savoir plus (gouvernement.fr)

Le Challenge Inclusion a pour mission de mettre en avant et de récompenser des porteurs de projets qui, à leur échelle, œuvrent pour rendre la société plus inclusive. Il s’adresse à toutes les personnes ayant développé une initiative au sein d’une entreprise, ainsi qu’aux associations et entrepreneurs. Les projets soumis doivent viser à lutter contre l’exclusion, qu’elle soit liée au handicap, à l’état de santé, à la maladie, à la précarité, aux origines, à l’âge, à l’orientation sexuelle, au genre ou à l’apparence physique. Une plateforme dédiée, « Challenge Inclusion », accueille toutes les étapes de l’opération, de l’appel à projets au vote du public jusqu’à la révélation des lauréats. L’ouverture de l’appel à projets débute le 25 septembre 2023.
Pour l'édition 2023, le jury décernera trois prix distincts. Tout d’abord le prix association qui récompensera une association à travers sa mission en faveur de l’inclusion. Le lauréat recevra une dotation de 20 000€. Ensuite, le prix entrepreneur. Cette fois, c’est un chef d’entreprise qui sera mis en avant pour avoir monté un projet innovant qui facilite, alerte, fait bouger les lignes autour d’une problématique en lien avec l’inclusion. Là encore, le gagnant se verra attribuer un chèque de 20 000€. Enfin le dernier prix est le prix « Initiative en entreprise » : c’est le prix coup de cœur, il bénéficiera d’une mise en avant sur « Mon Entreprise Inclusive », le site d’APICIL qui vise à « faire bouger les lignes » en matière d’inclusion au sein des organisations.
En savoir plus (handidirect.fr)

4 octobre  2023 - Bonneuil (94), INSPE-UPEC
Que signifie faire société et notamment une « société inclusive » du point de vue de la transformation des pratiques professionnelles ? Cette journée d’étude s’intéresse aux acteurs de l’inclusion : aux enseignants, aux responsables d’établissement, aux membres d’associations, aux différents partenaires (…) et à ce qu’une école et une société qui se voudraient inclusives impliquent chez eux comme transformations de perspectives de sens (Mezirow, Taylor, 2009). En effet, si un processus d’inclusion poursuit l’objectif d’éviter, de prévenir l’exclusion ou la marginalisation de divers publics, il s’agit avant tout de porter un intérêt particulier à ceux qui traditionnellement rencontrent des formes d’exclusion, notamment dans les institutions et à cause des institutions. L’ambition portée par les politiques publiques en faveur de l’inclusion sociétale et scolaire interroge les processus inclusifs en oeuvre et ce qui les favorisent ou les freinent lorsqu’il s’agit de pratiques professionnelles. Seront questionnés à la fois les pratiques, les identités professionnelles, les expériences, les alliances partenariales, les espaces de formation et l’organisation même des institutions en ce qu’elles influencent le « pouvoir d’agir » (Clot, 2014) de professionnels pour une école et une société qui se voudraient inclusive.
En savoir plus (Inspe.u-pec)