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Archive des actualités éducation inclusive

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Le droit des enfants aux loisirs, au sport et à la culture

En juillet 2021, à l’occasion de l’examen du rapport initial de la France sur la mise en œuvre de la CIDPH, la Défenseure des droits a rappelé que les enfants en situation de handicap peinent encore à accéder pleinement à leurs droits. L’accès aux loisirs, au sport et à la culture ne déroge pas à ce constat. De nombreuses situations de refus discriminatoires d’inscription ou de participation d’un enfant en situation de handicap à une activité de loisirs, sportive ou culturelle sont, en effet, régulièrement portées à la connaissance du Défenseur des droits et soulignent le manque d’offres d’activités et de structures adaptées permettant l’accueil des enfants atteints de handicap dans de bonnes conditions. Le rapport de la mission nationale « Accueils de loisirs et handicap » de 2018, constate ainsi que l’offre d’accueil des enfants en situation de handicap, bénéficiaires de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), au sein des accueils de loisirs est sept fois inférieure aux besoins. Cette mise à l’écart de nombre d’enfants, dont ceux porteurs de handicap, est très regrettable aux yeux de la Défenseure des droits. Elle écrit ainsi que la pratique de jeux et d’activités récréatives est « essentielle pour le développement de l’enfant ». Elle rappelle qu’il y trouve un « vecteur d’apprentissage et de socialisation ». Le préambule de la Constitution ou encore la Convention internationale des droits de l’enfant consacre d’ailleurs juridiquement ce « droit au repos ».Dès lors, elle demande des « mesures appropriées », pour que tous puissent effectivement faire valoir ce droit. Et elle émet des recommandations en ce sens.
En savoir plus (defenseurdesdroits.fr)

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Violences sexuelles faites aux enfants : on vous croit

Par son rapport « Violences sexuelles faites aux enfants : on vous croit », publié ce vendredi 17 novembre, la CIIVISE restitue ces trois années d’engagement, livre son analyse des violences sexuelles faites aux enfants et présente des préconisations de politique publique. Quatre parties le structurent : les piliers, la réalité, le déni, la protection. Si la Ciivise consacre un chapitre entier au sujet des violences subies par les enfants handicapées, elle a la bonne idée de ne pas différencier ses 82 recommandations. De fait, elles s’appliquent donc à tous, avec ou sans handicap. Rendre imprescriptibles ces crimes. Organiser le repérage par le questionnement systématique. Faciliter la consultation du Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes, etc. Ce qui ne l’empêche pas d’insister sur la nécessité de rendre accessibles les outils utilisés. Elle recommande ainsi d’adapter aux enfants handicapés, notamment ceux atteints de troubles du spectre de l’autisme, le protocole NICHD qu’utilisent policiers et gendarmes pour auditionner les mineurs. « Une attention particulière à la protection des enfants handicapés favorise des bonnes pratiques qui répondent aux besoins universels de tous », souligne la Ciivise.
En savoir plus (ciiivise.fr)

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Création, patrimoine et médiation à la croisée des Deaf et Disability Studies

7 décembre 2023 - Paris (5e), INJS et en ligne
Cette journée d'étude est organisée par le Programme Handicap & Sociétés de l’EHESS en partenariat avec l’INJS de Paris (INJS), en collaboration avec la chaire Delphine Lévy « Pour l’accès à l’art et au patrimoine. Outils et recherches » (Université Panthéon-Sorbonne), le Programme PiSOURD (Les Beaux-Arts de Marseille, INSEAMM), le D-TIM (Université Jean Jaurès) et le Master « Métiers de la culture dans le domaine franco-allemand » (Université Sorbonne-Nouvelle).
Cette journée spéciale sera l'occasion d'aborder les processus de création, de patrimonialisation et d’exposition des œuvres d’art au prisme des expériences des artistes sourds et handicapés dans l’histoire et des expériences artistiques bilingues (LSF et français).
Entrée libre sur inscription.
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Les sourds au travail et au milieu d’entendants

22 novembre 2023 - Albi (81), Institut national universitaire Champollion
Cette conférence est une occasion de mieux comprendre ce que vivent les sourds au quotidien, d’améliorer les rapports entre sourds et entendants et de favoriser leur insertion dans le monde du travail. Elle sera animée par Sophie Dalle-Nazébi, sociologue et anthropologue, chercheure associée au LERASS, Université Toulouse III-Paul Sabatier et Jessica Dinahet, médiatrice sourde.
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Pris Handi -Livres 2023

Créé en 2010 par la mutuelle Intégrance, le Fonds de dotation « Handicap & Société » a pour mission d’améliorer la situation des personnes handicapées, malades et dépendantes. Le prix Handi-Livres a pour but d’encourager les auteurs et de mettre en lumière des personnes handicapées ou des ouvrages traitant du handicap.
Cette année, pour sa 15e édition, près de 150 ouvrages ont été présentés pour participer au prix littéraire. Au final, le comité de sélection a choisi 30 ouvrages dans les 6 catégories en lice.
En savoir plus (fondshs.fr)
 

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27e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH)

20-26 novembre 2023 - Agefiph
Un rendez-vous incontournable, qui a cette année vocation à mobiliser le plus grand nombre autour de la transition numérique. L’Agefiph, ses délégations régionales et leurs partenaires organisent à cette occasion près de 900 évènements sur l’ensemble du territoire.
En savoir plus (handirect.fr)

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Des mesures pour les centres de loisirs, la pause méridienne et la prise en charge des enfants porteurs de handicap (CNAF)

Un « soutien financier renforcé des CAF » sera apporté dès cette année aux 32 000 accueils de loisirs sans hébergement (ALSH), indique un communiqué de presse de la CNAF publié mercredi 8 novembre 2023. L'aide à ces centres de loisirs (sont notamment évoqués une revalorisation des prestations de service, un fonds d’investissement dédié, des financements simplifiés et une aide renforcée au Bafa) « fait partie de la déclinaison de la Convention d’objectifs et de gestion 2023-2027 entre l’Etat et la CNAF », poursuit le document, prévoyant 310 millions d’euros de plus par an consacrés par les CAF à l’enfance et à la jeunesse. Plus concrètement, a été décidé lors du CA le financement de l’intégralité de la « pause méridienne » entre les temps scolaires du matin et ceux de l’après-midi (le temps du repas étant considéré comme un temps éducatif, ndlr), ce qui « constitue une mesure de simplification pour les gestionnaires et permet un financement supplémentaire de 14 millions d’euros dès 2023 ». Le service presse précise que ce financement, à destination des accueils de loisirs périscolaires, sera de 17,5 millions dans cinq ans et que cette mesure « pourra faciliter indirectement la prise en charge des enfants en situation de handicap en compensant partiellement les dépenses nouvelles qui incombent aux collectivités territoriales concernant le financement des AESH sur ce temps ». Par ailleurs, dans l’objectif de faciliter l’accès des 240 000 enfants en situation de handicap scolarisés à un accueil de loisirs, un complément inclusif, déjà expérimenté dans 14 CAF, est également créé afin de « mieux financer toute heure d’accueil d’un enfant porteur de handicap ».
En savoir plus (caf.fr)

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Rapport spécial 20/2023: L’Union européenne et le soutien aux personnes handicapées – Peu d’effets concrets

Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de Stratégie de la Commission européenne relative aux droits des personnes handicapées 2021-2030, la Cour des comptes européenne publie un rapport sur la politique de la commission en faveur des personnes en situation de handicap. Si la stratégie était censée appuyer les États membres dans le soutien qu’ils apportent aux personnes en situation de handicap, le rapport pointe l’insuffisance des actions de la Commission en la matière, au détriment des personnes en situation de handicap. Le rapport pointe notamment que la variation des critères de définition du handicap d’un État à l’autre nuit à la production de données comparables au niveau européen, ce qui ne permet pas un suivi qualitatif de la mise en œuvre de la stratégie, notamment en ce qui concerne l’impact des fonds de l’UE sur l’amélioration de la vie des personnes en situation de handicap. À cette fin, la Cour des comptes européennes recommande que la Commission fasse en sorte d’obtenir davantage de données comparables, y compris en œuvrant à une reconnaissance mutuelle entre États du statut de personnes en situation de handicap. Le rapport souligne que ces avancées permettraient également de mieux mesurer la conformité de la législation de l’UE avec les dispositions de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées. De plus, le rapport recommande d’améliorer les progrès réalisés par les institutions de l’UE en matière d’inclusion des personnes en situation de handicap parmi leurs propres effectifs.
En savoir plus :
Rapport de la Cour des comptes européenne
Stratégie relative aux droits des personnes handicapées 2021-2023
Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées


 

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Étude sur le cyber-harcèlement des jeunes

La Caisse d’épargne et l’association e-Enfance/3018 ont publié comme chaque année une étude sur le cyberharcèlement menée en ligne sur 1200 binômes parents-enfants (de 8 à 18 ans scolarisés). Il est constaté chez les jeunes sondés que la fréquentation des réseaux sociaux est en forte hausse par rapport à 2022. Cette augmentation de la présence sur les réseaux sociaux s’accompagne pour les jeunes d’une forte confrontation au cyberharcèlement, un phénomène qui a touché, en 2023, 15 % des enfants de 8 à 10 ans en primaire, 25 % des collégiens et 27 % des lycéens. Le cyberharcèlement peut entrainer de lourdes conséquences pour les victimes :52 % déclarent avoir eu des troubles de l’appétit ou ressenti du désespoir ;51 % affirment avoir rencontré des difficultés dans leur scolarité ;et 31 % reconnaissent avoir pensé au suicide. Par ailleurs, l’étude se penche aussi sur les jeunes auteurs de cyberharcèlement qui représentent 6 % des personnes sondées, soit 72 élèves sur les 1 200 de l’échantillon ayant admis avoir été à l’origine de cyberharcèlement. Ceux-ci ont exprimé plusieurs motivations telles que la distraction (47 % le font pour rire), la vengeance (10 %), la volonté d’appartenir à un groupe (53 % dont 29 % disent qu’ils agissent pour faire comme les autres). Enfin, l’étude s’intéresse aussi de près aux parents qui sont 70 % à déclarer ne pas avoir l’impression de contrôler les usages de leurs enfants sur les réseaux sociaux. 90 % des parents souhaiteraient, en conséquence, davantage d’information en matière de cyberharcèlement, le renfort de sanctions, une forte sensibilisation des jeunes ainsi que la formation des adultes sur le sujet.
En savoir plus (eudonet.com)

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Lancement de la Mallette Cyber pour favoriser l’inclusion numérique

A l'occasion du salon NEC - Numérique en Commun[s]-, l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et Cybermalveillance.gouv.fr annoncent la mise à disposition de la Mallette Cyber, un ensemble de ressources dédiées au monde de la médiation numérique afin de protéger les publics les plus éloignés. La Mallette Cyber et son contenu sont accessibles gratuitement, en source ouverte, et comprennent : - un livret pédagogique avec des fiches réflexes, des fiches pratiques pour sensibiliser à la cybersécurité et la présentation d’une activité ludique, - un support de médiation détaillant les menaces les plus courantes et les bonnes pratiques à adopter, - un jeu de carte permettant au public de s’approprier le sujet et les conseils à retenir, et - enfin une infographie synthétisant les bons réflexes pour optimiser sa sécurité numérique. Par ailleurs, la Mallette Cyber est accessible à la fois sur Cybermalveillance.gouv.fr et sur la base de l’ANCT.
En savoir plus (agence-cohesion-territoires.gouv.fr)

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