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Les actualités Éducation inclusive sélectionnées par l’INSHEA

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Le cabinet de Gabriel Attal a transmis à la Mission « Exigence des savoirs » les questions que lui posait le collectif national RASED (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) qui était reçu lundi 20 novembre par l'entourage du ministre de l'Education nationale. Elles portent d'abord sur les effectifs et sur la création du CAPPEI (certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive) en janvier 2017. La réforme de la formation des enseignants spécialisés contribue à leur « déspécialisation » en renforçant le tronc commun aux dépens des spécificités des différents modes d'intervention. Le collectif refuse que ses membres fassent ainsi « office de conseillers polyvalents, de 'rustines' pour pallier les urgences et les insuffisances de l’école inclusive ». Ils refusent également d'être uniquement des « personnes ressources », « polyvalentes et malléables », cantonnées à l'aide auprès des enseignants et donc de n'apporter qu'indirectement une aide aux élèves. Ils craignent une « disparition lente et insidieuse de (leurs) métiers », d'autant que se multiplient les catégories « diverses et variées » de personnes ressources, « EMAS, DAEP, PAS, AESH, référents comportements divergents, etc.». L'entourage du ministre ne répond pas à la question d'une réforme du CAPPEI mais garantit au collectif que les missions des RASED ne sont pas remises en cause. Il estime que l'acte II de l'école inclusive, notamment avec la création des PAS qui remplacent les PIAL, le renforcement des liens avec le médico-social et celui des EMAS (équipes mobiles d’appui à la scolarisation) apporte du « plus » dans le cadre d' « une approche universelle de l’aide aux élèves à besoins éducatifs particuliers ».
En savoir plus (touteduc.fr)


En 2022, pas moins de 167 refus d’accès aux personnes handicapées accompagnées d’un chien ont été signalés à l’Observatoire de l’accessibilité des chiens-guides et d’assistance (Obac). Un chiffre sous-estimé selon les auteurs du rapport 2023 de cette organisation, présenté le 15 novembre. En effet, nombre de victimes de ces discriminations ne le font pas savoir. Les prévisions pour 2023 annoncent bien peu de progrès, avec déjà 142 refus.
Lorsqu'un incident est rapporté aux associations, elles entreprennent une médiation. Certains des membres de l’Obac, en particulier des compagnies de transport, ont mis en place des actions volontaristes de sensibilisation de leurs chauffeurs. Ils ont ainsi conçu des vidéos à leur intention pour expliquer le rôle de ces chiens et la façon adéquate d’accueillir une personne accompagnée, quel que soit son handicap. Une application et un site Internet dédiés devraient faciliter les déclarations, à partir de 2024.
En savoir plus (faire-face.fr)


En juillet 2021, à l’occasion de l’examen du rapport initial de la France sur la mise en œuvre de la CIDPH, la Défenseure des droits a rappelé que les enfants en situation de handicap peinent encore à accéder pleinement à leurs droits. L’accès aux loisirs, au sport et à la culture ne déroge pas à ce constat. De nombreuses situations de refus discriminatoires d’inscription ou de participation d’un enfant en situation de handicap à une activité de loisirs, sportive ou culturelle sont, en effet, régulièrement portées à la connaissance du Défenseur des droits et soulignent le manque d’offres d’activités et de structures adaptées permettant l’accueil des enfants atteints de handicap dans de bonnes conditions. Le rapport de la mission nationale « Accueils de loisirs et handicap » de 2018, constate ainsi que l’offre d’accueil des enfants en situation de handicap, bénéficiaires de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), au sein des accueils de loisirs est sept fois inférieure aux besoins. Cette mise à l’écart de nombre d’enfants, dont ceux porteurs de handicap, est très regrettable aux yeux de la Défenseure des droits. Elle écrit ainsi que la pratique de jeux et d’activités récréatives est « essentielle pour le développement de l’enfant ». Elle rappelle qu’il y trouve un « vecteur d’apprentissage et de socialisation ». Le préambule de la Constitution ou encore la Convention internationale des droits de l’enfant consacre d’ailleurs juridiquement ce « droit au repos ».Dès lors, elle demande des « mesures appropriées », pour que tous puissent effectivement faire valoir ce droit. Et elle émet des recommandations en ce sens.
En savoir plus (defenseurdesdroits.fr)


Par son rapport « Violences sexuelles faites aux enfants : on vous croit », publié ce vendredi 17 novembre, la CIIVISE restitue ces trois années d’engagement, livre son analyse des violences sexuelles faites aux enfants et présente des préconisations de politique publique. Quatre parties le structurent : les piliers, la réalité, le déni, la protection. Si la Ciivise consacre un chapitre entier au sujet des violences subies par les enfants handicapées, elle a la bonne idée de ne pas différencier ses 82 recommandations. De fait, elles s’appliquent donc à tous, avec ou sans handicap. Rendre imprescriptibles ces crimes. Organiser le repérage par le questionnement systématique. Faciliter la consultation du Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes, etc. Ce qui ne l’empêche pas d’insister sur la nécessité de rendre accessibles les outils utilisés. Elle recommande ainsi d’adapter aux enfants handicapés, notamment ceux atteints de troubles du spectre de l’autisme, le protocole NICHD qu’utilisent policiers et gendarmes pour auditionner les mineurs. « Une attention particulière à la protection des enfants handicapés favorise des bonnes pratiques qui répondent aux besoins universels de tous », souligne la Ciivise.
En savoir plus (ciiivise.fr)


Lors du Comité interministériel du handicap (CIH) du 6 octobre 2022, la Première ministre a annoncé la poursuite de la politique menée depuis 2018 en faveur des personnes concernées par l’autisme, les troubles Dys, le TDAH et le TDI ainsi que de leur famille. La concertation sur laquelle repose cette nouvelle stratégie 2023-2027 a été menée par la délégation interministérielle avec l’ensemble des parties prenantes et en articulation avec les travaux préparatoires de la Conférence nationale du handicap du 26 avril 2023. Son objectif étant d'amplifier l’action conduite, capitaliser sur les réussites et lever les freins restants, afin de garantir aux personnes et à leurs familles des accompagnements de qualité. Les membres du Conseil national ont notamment émis le souhait de travailler à des mesures communes à l’ensemble des troubles du neurodéveloppement, tout en développant des volets spécifiques pour chacun d’eux. Le dossier de presse présentant ces mesures est aujourd'hui disponible.
En savoir plus (handicap.gouv.fr)


Le 14 novembre 2023, Emmanuel Macron dévoile enfin la stratégie 2023-2027 qui englobe tous les troubles du neurodéveloppement, dotée de 680 millions d'euros. Focus sur les premières mesures que devrait annoncer le chef de l'Etat.
En savoir plus (handicap.fr)


Changement de nom pour la stratégie autisme, rebaptisée "pour les TND". Si les troubles du neurodéveloppement sont au cœur de l'enjeu, certaines associations redoutent une dilution des engagements en faveur de l'autisme. Objectif ? « Prendre en compte la nouvelle étendue des compétences (ndlr : de son délégué interministériel) à l'ensemble des troubles du neurodéveloppement. » Un enjeu de taille ! En effet, toutes les études internationales concluent à une prévalence des TND de 17 % (soit une personne sur six), englobant l'autisme qui concernerait entre 1 et 2 % de la population.
En savoir plus (Handicap.fr)


Le Dr Etienne Pot est nommé le 8 novembre délégué interministériel à l'autisme et aux TND. Médecin de santé publique, spécialiste en addictologie, il est également directeur médical de la Fondation John Bost. Depuis 2016, il est conseiller scientifique au Haut conseil de l'Assurance maladie. Il siège également comme expert au sein de la Haute autorité de santé (HAS), ainsi que dans la commission en charge du social et du médico-social.
En savoir plus (Handicap.fr)


À partir d'une enquête de terrain dans neuf établissements pénitentiaires, la recherche analyse le récit que les mineurs font de leur expérience en détention. Il s'agit d'étudier comment la « peine » de prison se matérialise au quotidien pour les jeunes détenus et la façon dont ils intériorisent et incorporent les contraintes de l'environnement carcéral. Cette recherche montre que l'incarcération est une expérience douloureuse pour les mineurs, en raison des conditions matérielles d'existence au quotidien et du sentiment de dévalorisation dont ils font l'expérience. Les privations matérielles, l'isolement, mais aussi les nombreuses vexations imposées au corps des détenus (insalubrité, enfermement, fouille, interventions physiques, etc.) leur infligent ainsi des blessures symboliques régulières. Les effets de l'incarcération sont toutefois fortement contrastés selon les mineurs, à la fois en fonction de leurs conditions d'incarcération, de leurs caractéristiques sociales, de leurs trajectoires antérieures ou encore de la durée de leur incarcération.
En savoir plus (vie-publique.fr)


8 et 9 décembre 2023 - Paris (19e), Philharmonie de Paris
Le son est-il le seul moyen de ressentir la musique ? Ce colloque proposé par la Philharmonie de Paris s’intéresse à l’expérience musicale sourde et à la manière dont les sourds entrent dans le monde musical et se l’approprient. Entrée libre sur réservation.
À noter : l'intervention de Christelle Pépin, formatrice à l'INSEI lors de la table-ronde 3 intitulée : « Faire de la musique avec des sourds : nouvelles pédagogies et enseignements ».
En savoir plus (Philharmonie de Paris)

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